mercredi 28 décembre 2011

La joie de l'enchantement



Ce qu'il y a de merveilleux avec la Joie de l'éveil, ce qu'il y a de proprement miraculeux dans l'irruption de la conscience d'être au sein de l'éternel présent, c'est que cette Joie s'accompagne de toutes les autres joies de la vie en intensifiant chacune d'elle au même degré de béatitude qu'elle. Il n'y a alors plus de désir de vivre autre chose que ce qui est, c'est bien la fin de la soif dont parle Bouddha, une absence de recherche qui produit en permanence un sentiment de paix infinie, une liberté parfaite et une détente délicieuse qui ne dépend de rien et ouvre à tout. Le bonheur suprême est donc là sans effort, partout, toujours, pure joie de vivre à laquelle rien ne manque... Et je peux ronronner comme un chat étendu dans le soleil...

Et en même temps la vie continue avec sa dynamique érotique spontanée. Des désirs naissent librement à leur rythme comme autant d'illuminations du réel et le bonheur de fond de la béatitude vient s'enrichir de multiples bonheurs de surface qui accueillent gaiement toutes les joies et les plaisirs de la vie. Le désir-joie de manger une pomme, de contempler les enfants qui jouent, d'aller marcher dans le soleil, de recevoir ou donner une caresse, d'écrire un poème, de prendre des nouvelles de la famille, de chanter une ode à la vie, de soulager une âme, de parler avec un ami, de lire un sage, de faire l'amour, de danser sous la pluie et suprême volupté, faire la vaisselle en écoutant de la musique...

A l'opposé de tout ascétisme, l'extase d'être conscience se trouve alors immédiatement parfumée par toutes les sensations, les couleurs, les odeurs, les saveurs, les sons et les formes du monde avec une perpétuelle fraîcheur et une imprévisible nouveauté. La joie d'être conscience devient extase d'être le monde, et sa béatitude initiale ne fait plus qu'un avec l'amour. C'est ce que j'appelle l'enchantement. Plus encore que le bonheur d'être au paradis, la béatitude d'être le paradis.

Et le désir-joie qui naît ici c'est d'appeler "séances d'enchantement" mes consultations de Biosophie auxquelles je n'ai jamais trouvé de nom adéquat. Je préfère à félicitation, macariotisation ou béatitification...

Etre un enchanteur? Me encanta!

mardi 27 décembre 2011

La joie d'être lumière




Ne combat pas l'obscurité, laisse jaillir la lumière.

Ne combat pas l'ego, laisse s'exprimer la grâce.

Ne combat pas la violence, laisse irradier la paix.

Ne combat pas la tristesse, laisse exploser la joie.

samedi 24 décembre 2011

La joie de Noël



Quel est le sens de la naissance du Christ ?

C'est la joie de notre résurrection au sein de la vie éternelle.

Le Christ, c'est l'ego.

Le corps, c'est la croix.

La crucifixion du Christ signifie la mort de l'ego - la disparition de l'illusion de notre existence séparée et autonome.

L'éveil à la réalité.

Quand l'ego disparait sur la croix du corps, il ne reste plus que Dieu.

C'est alors qu'apparait la seule liberté, le seul véritable bonheur.

La joie infinie et éternelle d'être Dieu, c'est-à-dire la réalité de ce qui est dans toute sa bonté et sa beauté.

La conscience d'être béatitude.

Et l'amour infini de tout.

N'adorons-donc pas le Christ.

Laissons tranquillement Dieu le crucifier.

Voyons que l'ego n'est qu'une illusion.

Et vivons à chaque instant la résurrection de l'éveil.

vendredi 11 novembre 2011

La joie d'être un




Ce n'est pas à 11h11 ce 11 11 11 mais à tout moment que l'infini s'invite à la joie de célébrer son unité.

Joie d'être ce papillon qui s'extasie de son éphémère éternité.

Joie d'être ce soleil qui se réjouit de sa lumineuse générosité.

Joie d'être cet humain qui s'émerveille de sa folle sagesse.

Joie d'être un, toujours différent, toujours le même.

La joie d'être la joie.

dimanche 9 octobre 2011

La joie de voir




L'aveugle n'est pas celui qui ne voit rien.

C'est celui qui ouvre les yeux et ne ressent pas la joie de voir.

jeudi 6 octobre 2011

La force de l'enthousiasme




Ne fais jamais rien sans enthousiasme ! C'est le premier principe de la sagesse de la vie. Dieu a créé le monde par enthousiasme, c'est pour cela qu'il est parfait et chaque jour infiniment émerveillant. Au contraire, les hommes agissent presque tous sans enthousiasme, c'est pour cela qu'ils sont presque tous si malheureux, incapables de créer quoi que ce soit de beau et de grand. Mais réveille ton enthousiasme, laisse monter en toi l'énergie créatrice de la Vie et laisse toi emporter par la déferlante de ton amour et tu seras toi aussi capable de créer des mondes de perfection, des univers d'étoiles et des vies d'enchantement. Accroche ta vie à une étoile et marche en dansant sur la plage de ton désir en réalisant tes rêves. Tu seras alors joyeux comme Dieu. Parfaitement heureux.

lundi 22 août 2011

Le plus grand bonheur




Le plus grand bonheur - la félicité, la béatitude - ne demande absolument aucune compétence, ne nécessite aucune qualité, ne requiert aucun effort.

Le plus grand bonheur ne demande aucun enseignement, il n'est donné par aucune pratique, il de dépend d'aucune méthode, art, technique ou travail.

Le plus grand bonheur est accessible à tout moment par n'importe qui, n'importe où.

Le plus grand bonheur est la joie infinie que je ressens lorsque je prends conscience de ce que je suis.

Cette joie infinie est pure sérénité, pur amour, pur enthousiasme, pure liberté.

Il est impossible de la décrire, impossible de l'enseigner, impossible de la provoquer.

On ne peut que la vivre en abandonnant toute recherche.

On ne peut que la vivre en s'abandonnant à l'éternité du soi.

Ecoute donc la voix de la sagesse et renonce à la voie de la folie.

Cesse de chercher ce qui ne peut pas être et abandonne-toi à la joie infinie d'être ce que tu es.

mercredi 8 juin 2011

Le bonheur est un état magnifié de conscience




Là, maintenant, dans la grâce unique de cet instant, où que tu sois, qui que tu sois, tu es la vie infinie prenant conscience d'elle-même, et cette simple joie de te sentir étincelle de vie déployant sa danse au sein de l'infini du cosmos suffit à illuminer toute ta perception du réel et à magnifier le monde entier, à enchanter toutes tes relations, à faire resplendir toutes tes actions, et ton coeur peut accueillir la paix sans limites, plus joyeuse que toute joie, qu'on nomme la félicité.

Il n'y a pas d'autre bonheur que cet état magnifié de conscience : illumination, joie, enchantement, paix, amour.

Il apparaît dès que tu cesses de penser le monde tel qu'il devrait être, dès que tu cesses de te poser des questions sur le futur ou le passé, dès que tu lâches prise avec tout désir de changer quoi que ce soit à ce qui est, y compris ton propre désir de changer, et que tu abandonnes ta vie à la danse de la Vie, en laissant ton âme et ton coeur diriger ton corps et ton esprit, avec confiance, gratitude et grâce.

Alors tu deviens libre, créateur, amoureux, poète, sage, ami de tous et fils de Dieu.

Alors tu commences à vivre réellement.

Alors tu commences à savourer ce qui est là.

Sans cause, sans but et sans fin.

Simple auto-donation de la vie à elle-même.

En toi, Dieu s'éveille à soi et s'émerveille de tout ce qu'il crée.

Là, maintenant, dans la grâce unique de cet instant, où que tu sois, qui que tu sois.

mercredi 11 mai 2011

Joie, simplicité et unité




Le premier pas vers la sagesse, la première porte vers le paradis, la source et la condition de toute joie, la vertu initiale du bonheur, c'est la simplicité.

La simplicité, c'est le réel même !

Tout est simple !

Non le contraire de la complexité, mais l'absence de toute complication.

Non l'inverse de la dualité, mais l'absence de toute duplicité.

Totale présence à soi de soi. Totale célébration de la vie par la vie.

Total amour de ce qui est tel que c'est.

Simplicité de dire merci à tout ce qui se donne.

Simplicité de dire je t'aime à tout ce qui existe.

Simplicité de voir que tout est un dans le chaos symphonique de l'harmonie cosmique.

Beauté du simple, poésie du simple, évidence du simple.

Rien n'est plus simple que l'unité de tout.

Impossible à penser : seulement à savourer.

Joie, joie, joie !

lundi 18 avril 2011

La grande joie du pur amour




Quand l'esprit s'éveille à la réalité, le coeur se purifie immédiatement de ses peurs et la puissance créatrice de la vie - l'Eros - se libère peu à peu de tous les pathos qui le font souffrir.

Le désir érotique peut alors se déployer sereinement en étant libre des attachements et projections comme une pure joie d'être en relation avec l'être aimé à travers les vertus du pur amour.

Douceur, générosité, compassion, toutes les forces de l'âme s'unissent alors pour cultiver le bonheur de l'autre sans rien attendre en retour puisque sa joie augmente spontanément notre propre joie d'être.

L'Eros se magnifie alors en amitié, puis tendresse, adoration et vénération de l'être aimé, et un nouveau sentiment d'amour sans limite apparaît partout dans l'atmosphère qui entoure l'être aimé et magnifie toute l'existence en une expérience d'extase qui peut englober jusqu'à la totalité de l'univers.

Cette extase prend la valeur d'un nouveau bonheur qu'on peut appeler enchantement et qui est la marque du véritable état amoureux.

La vocation la plus haute de la culture - et la tâche la plus urgente de l'éducation - est de libérer la force d'Eros du pathos qui l'emprisonne et auquel on l'identifie le plus souvcent, pour instaurer entre les êtres des relations d'amour sans attachement, des relations vertueuses sans vice, jusqu'à répandre sur la Terre l'esprit de pure fraternité et de communion qui est l'essence de la religion et la plus profonde mission du politique.

Libérons donc notre esprit de ses illusions, purifions notre coeur de ses pathos et la grande paix règnera sur Terre.

jeudi 14 avril 2011

petit et grand bonheur



Il existe deux sortes de bonheurs.

Le petit, qui est la joie de sentir l'harmonie entre moi et le monde, la joie d'être satisfait par ce que je vis, la joie de percevoir que tout va bien dans ce qui se passe et que tout va pour le mieux, malgré les souffrances du monde.

Bonheur déjà immense que ce petit bonheur !

Et puis il y a le grand bonheur, qui est la joie de sentir qu'il n'y a pas de différence entre moi et le monde, la joie de percevoir l'absence de quelqu'un pour être satisfait ou insatisfait par la vie, la joie de percevoir que tout est parfait depuis toujours, la joie de se sentir être Dieu, l'éternelle présence sous les phénomènes.

Bonheur infini que ce grand bonheur...

mardi 5 avril 2011

vers l'océan du bonheur





Il n'y a qu'une voie pour atteindre l'océan du bonheur : remonter à la source du désir et nous abandonner corps et âme dans le fleuve de la joie en nous laissant porter par le courant de l'amour.

mercredi 30 mars 2011

ne vous indignez pas : comprenez et aimez !




L'indignation est le type même du sentiment moraliste qui naît de l'incompréhension et ne fait qu'ajouter de la tristesse et de la colère à la vie.

Qu'est-ce que s'indigner ? C'est se mettre en colère contre une injustice (ou ce qu'on interprète comme tel). Lutter contre l'injustice est une bonne chose, car c'est agir pour créer les conditions du bonheur de tous. Mais jamais agir par colère est une bonne chose. Car la colère est opposée à l'amour. La colère tend à nous faire agir avec passion et donc excès et un certain aveuglement contre l'auteur de l'injustice, elle nous amène à agir avec violence, à dénoncer, à critiquer, à disqualifier, bref à détruire la paix, alors que l'amour tend à nous faire agir pour le bien de tous avec raison et donc avec vertu, c'est-à-dire douceur et générosité.

L'indignation est destructrice de paix, alors que l'amour invite à être créateur de paix.

L'indignation est manque d'humilité et refus du réel, alors que l'amour est pleine humilité et acceptation du réel. Y compris son désir d'aider ceux qui en ont besoin !

S'indigner c'est ne pas comprendre que nécessairement les ignorants ne peuvent agir que comme des ignorants, les fous que comme des fous, les stupides que comme des stupides, les avides que comme des avides. Construire des centrales nucléaires, empoisonner les aliments, faire la guerre, cultiver le luxe en ignorant la misère, autant de signes de stupidité et d'ignorance que l'indignation ne peut que renforcer, par une stupidité de plus, car l'indignation est la colère face à l'action de l'autre, dont l'origine est en réalité notre propre impuissance à aimer.

S'indigner c'est ne pas comprendre la profonde sagesse de Dieu et c'est croire que les hommes ont un libre arbitre.

Comprenons donc les stupides et les ignorants, comprenons les pervers et les méchants, et aimons en chacun l'être faible et l'enfant blessé qui n'a pas trouvé d'autre moyen pour chercher sa joie que de faire le mal autour de lui pour se venger des violences qu'il a subies depuis l'enfance.

Ne vous indignez pas : comprenez et aimez, et donnez aux stupides et aux faibles ce dont ils ont besoin, la joie de devenir intelligents et forts, et l'amour d'eux-mêmes en apprenant à faire le bien.

Quand vous sentez une colère monter contre une injustice, quand vous sentez monter en vous le poison moraliste et faussement éthique de l'indignation, transformez la en amour et cherchez à comprendre, à aider, à mettre de la lumière et de la force là où il y en a besoin.

Et commencez pas vous-mêmes !

mercredi 23 mars 2011

Le bonheur est dans la tendresse




Le bonheur n'est pas dans la puissance, l'argent ou la gloire, il est dans la tendresse. L'alliance entre l'amour et la paix, l'abandon à la confiance d'être pleinement soi, pleinement vivant, pleinement présent, dans l'impensable mais bien réelle communion des âmes et des corps qui naît spontanément quand il n'y a plus aucune place pour la violence, parce qu'il n'y a plus que l'amour.

La tendresse, le "tendre vers l'être", c'est l'abandon à la pureté de l'amour sans recherche d'autre chose que le plaisir d'être ensemble. Seulement être là, dans la partage, à savourer la splendeur de l'instant, dans le royaume du réel.

Le chemin vers la tendresse est simple, infiniment simple. Son nom semble faible alors qu'il est en réalité l'expression de la plus haute puissance en ce monde. Le chemin vers la tendresse, c'est la douceur.

Bienheureux les doux, parce qu'ils habitent le royaume de la tendresse.

samedi 12 mars 2011

la joie par l'humour






Quand ça va mal, il existe un remède miracle pour sortir de la tristesse et retrouver la Joie. Une pensée magique, que seuls les sages peut-être ont la folie d'avoir constamment en tête, mais que les fous que nous sommes peuvent parfois avoir la grâce de comprendre dans ces inexplicables éclairs de sagesse qu'on appelle l'humour.

Cette pensée est la suivante : pourquoi s'en faire, puisque rien ne peut être autrement que comme cela est ? Comprendre que tout arrive nécessairement comme cela arrive sans que rien ni personne ne puisse rien n'y changer engendre immédiatement une joie infinie qui libère de toute volonté de changer quoi que ce soit à la réalité, unique source de tristesse, pour se réjouir inconditionnellement de ce qui arrive quelle qu'en soit la teneur, et sans rien perdre ni de la perception lucide de sa valeur plus ou moins bonne ou mauvaise ni le désir de l'améliorer pour notre plus grand bonheur. Comment réaliser ce prodige, qu'on peut assimiler à une véritable libération ?

Je deviens joyeux malgré ma tristesse quand je comprends que la réalité est parfaite, qu'elle me plaise ou non, pour peu que je la considère d'un point de vue non personnel, en la considérant dans sa totalité et sa nécessité intrinsèque. Il n'existe et ne peut exister en effet qu'une seule réalité, celle-là même qui arrive en ce moment même, qu'on peut donc à bon droit et contre toute attente appeler "parfaite" puisqu'elle est nécessairement la meilleure possible (ou la pire, ce qui revient strictement au même, ce qui est d'ailleurs encore plus risible).

Cette étonnante quoiqu'évidente vérité a été exprimée en son temps par Spinoza en termes assez comiques, ce qui fait d'ailleurs de ce philosophe réputé austère peut-être le plus drôle de tous les temps : "dans la mesure où je comprends pourquoi je suis triste, écrit Spinoza, je deviens joyeux." Dans la mesure en effet où je comprends que je suis triste parce que je ne perçois pas la nécessaire et constante perfection du réel qui m'attriste, je m'éveille instantanément à la contemplation émerveillée de cette perfection et vois ma tristesse se transformer en joie, tout en comprenant que cette tristesse elle-même était parfaite et qu'elle ne pouvait pas ne pas arriver, pas plus d'ailleurs que la joie nouvelle de ma compréhension.


Pour dire autrement ce grand paradoxe, c'est dans la mesure où je comprends que je ne possède aucun libre-arbitre et que je suis comme tout le monde absolument soumis au destin que j'accède à la plus haute liberté.

Ainsi tout en ce monde peut-il devenir source de joie, y compris les pires tristesses et sources de tristesses, pour qui possède la sagesse ou à défaut l'humour.

mercredi 2 mars 2011

Comment activer son bonheur ?




La meilleure méthode que je connaisse pour générer le sentiment de bonheur est une méditation particulière que j'appelle l'activation des 5 joies.

Cette activation est une méditation assise, immobile et silencieuse qui peut être accomplie n'importe où et par n'importe qui sans avoir besoin d'aucune connaissance ni apprentissage.

Elle se pratique en 5 étapes et peut durer le temps qu'on désire. Elle est indiquée lorsqu'on sent que notre niveau de bonheur a besoin d'être activé ou simplement quand on désire intensifier et savourer la joie d'être, dans un moment d'écoute, de contemplation ou pour libérer l'intuition lors d'une problématique à résoudre ou une décision existentielle à prendre.

Pour commencer il est important de s'asseoir dans un lieu calme et agréable en adoptant une position confortable sans aucune tension musculaire, si possible en tailleur pour un contact maximum avec la terre.

La première étape consiste à activer la joie de la sérénité. La conscience dirige son attention sur toute la partie inférieure du corps en dessous du nombril et active les sensations de plaisir liées au mouvement de l'énergie vitale à partir du chakra racine qui s'ouvre doucement. La respiration abdominale se fait en abaissant le diaphragme et à chaque nouvelle expiration on détend un peu plus toute la zone inférieure qui devient plus réceptive et sensible à l'irradiation de l'énergie qui monte depuis la terre et devient de plus en plus voluptueuse, comme une eau chaude et lumineuse. Peu à peu toute la partie inférieure est animée par une sensation d'unité et de paix. L'esprit se concentre alors sur la perception de la plénitude ressentie, l'absence de tout manque et de tout stress, la stabilité de la terre qui peut nourrir sans problème les besoins essentiels du corps par une nourriture saine, un sommeil profond et une vie prudente. La conscience accueille la présence de la paix que rien ne peut détruire et la joie d'être s'installe alors comme une base de bonheur solide dans toute cette partie du corps.

Lorsque la conscience est suffisamment remplie de sérénité, l'attention se porte sur la zone du plexus solaire et du coeur. L'énergie du ventre est alors aspirée vers le haut avec un peu plus d'intensité et d'ouverture de la poitrine à chaque inspiration et à chaque expiration elle est relâchée vers le bas. La colonne vertébrale est souple comme une liane, le bassin est relâché et mobile, les épaules se relachent, les jambes peuvent s'ajuster pour dissoudre des tensions. L'énergie terre se charge alors de l'énergie feu du désir et l'énergie de la motivation, la joie d'être vient se colorer d'émotions vitales et affectives liées à la joie d'agir et la respiration se fait plus intense et profonde tout en restant calme et naturelle. L'esprit se concentre sur tous les bonheurs à venir, sur les actions possibles dans les minutes, les heures et les jours à venir pour aller dans la direction de la création de son plus grand bonheur possible. Les ondes de l'énergie vitale peuvent irradier dans les bras jusqu'aux mains qui peuvent s'ouvrir vers le ciel, les bras peuvent éventuellement se mettre en mouvement avec fluidité et poésie. Le corps peut commencer à se sentir vibrant de vie et d'aspiration à l'intensification du bonheur tout en restant profondément serein et présent dans l'ici et maintenant, détaché de tout désir portant sur le futur, sans tension donc, ni impatience, seulement dans la joie de se sentir prêt à de nouveaux bonheurs enthousiasmants à venir et à créer après la fin de la méditation. La joie d'être ajoute alors à la sérénité de base la coloration de l'enthousiasme.


L'attention se porte ensuite sur la partie supérieure du corps, la tête, d'abord les yeux fermés pour activer l'énergie spirituelle de type air à travers les perceptions sensorielles externes, d'abord l'espace, puis la peau, puis l'odorat et le goût. La respiration continue de faire monter l'énergie de sérénité et d'enthousiasme vers la tête qui se détend et devient aussi habitée par la présence de la joie d'être. Lorsque l'intensité du bonheur ressenti dans la totalité du corps est suffisante pour avoir une coloration de félicité, on peut ouvrir les yeux pour savourer la beauté des formes et des couleurs qu'on peut percevoir à l'intérieur de soi et non à l'extérieur. La joie d'être se colore alors d'émerveillement et le sentiment de dualité disparaît pour faire place à la sensation d'unité sans limite, commencement ni fin.

On peut alors terminer la méditation en ouvrant l'attention du mouvement de la conscience-énergie-joie à la totalité du corps qui intègre peu à peu la totalité du monde et s'abandonner le temps que l'on désire au sentiment de total bonheur que les traditions appellent béatitude ou nirvana, le bliss. On peut alors sentir dans le coeur la présence irradiante de la joie infinie qui est pure gratitude et qui est la source pure de l'amour. On peut alors diriger cet amour vers des personnes aimées, vers l'humanité entière, vers la nature, vers ce que l'on perçoit autour de soi, et entrer en profonde connexion de l'essence de ce que l'on contemple, dans un sentiment d'unité qui peut s'abandonner en intase ou extase béatifique qui incite au non-agir ou au contraire se transformer en intuition d'une action créatrice à accomplir.

La cinquième étape est une harmonisation des 4 énergies de la sérénité, de l'enthousiasme, de la félicité et de l'amour en une seule et même harmonie qui perdure tout au long de la journée et va s'enrichir de toutes les joies de la vie.

Rien n'est plus nécessaire, utile et efficace que cette méditation pour atteindre le bonheur, c'est pourquoi je la pratique intuitivement depuis plus de trente ans, avec toujours de plus en plus de facilité et spontanéité pour activer les 5 joies et ressourcer mon bonheur.

J'en ai fait la pratique centrale de la Biosophie, avec les deux pratiques périphériques que sont la biodanza et la philosophie.

Libre à chacun de la pratiquer et d'en découvrir les merveilles !

lundi 28 février 2011

la méthode du bonheur




Il n'y a qu'un seul chemin vers le bonheur, c'est d'avoir la sagesse de créer ici et maintenant les conditions de la joie.

Plus nous sommes dans la joie, plus nous sommes heureux.

Quelles sont ces conditions?

La première est la SECURITE. Qu'est-ce qui m'empêche de vivre dans la joie ? Ce sont d'abord les peurs. En percevant que la vie m'offre déjà ici et maintenant la possibilité d'accéder à la joie, en percevant qu'en réalité je ne manque de rien et que je ne risque rien, je peux voir que toutes mes peurs sont imaginaires. Je peux alors dissoudre mes tensions, apaiser mon stress, me détendre et m'abandonner à la confiance essentielle. Plus je suis en confiance, plus j'éprouve le premier sentiment de base du bonheur : la SERENITE.

La seconde est la CREATIVITE. Sur cette base de sérénité je peux maintenant percevoir quelle est l'action qui peut ici et maintenant me donner le plus de joie pour satisfaire au mieux mes besoins essentiels, solidifier ma sérénité et intensifier mon bonheur. Je peux alors réaliser cette action en laissant jaillir ma puissance créatrice sans me sentir lié ni au passé ni à l'avenir en étant pleinement conscient de l'instant présent et sans autre but que la joie d'agir. Plus j'agis dans la joie pour faire ce qui intensifie ma puissance d'être, plus j'éprouve le deuxième sentiment de base du bonheur, l'ENTHOUSIASME.

La troisième est la CONNAISSANCE. Habité par la sérénité de mon être au monde et motivé par l'enthousiasme de mes actions, je peux ouvrir ma conscience aux joies de la connaissance et amplifier mon bonheur par la perception de toutes les merveilles et les beautés du monde. Je peux alors accéder aux joies plus subtiles et plus complexes de la contemplation et de la vénération. Plus je développe ma connaissance, plus j'éprouve le troisième sentiment du bonheur, l'ALLEGRESSE, jusqu'à la plus haute FELICITE.

La quatrième est l'AMITIE. Rempli de joie par la libération de mon énergie et l'expansion de ma conscience, je peux alors établir une relation d'harmonie et de partage avec les autres et savourer les joies de la relation sans attachement ni projection. Je peux cultiver l'art de la communion par une saine communication en donnant et recevant avec douceur et générosité tout ce que je sens bon pour moi et pour les autres sur la base d'une communication claire. Plus je me relie à l'humanité par des liens d'amitié et plus je ressens le quatrième sentiment de base du bonheur, l'AMOUR.

Chacune des conditions rejaillit sur les trois autres et permet de renforcer notre base de sagesse et de sentir toujours plus en soi la puissance de la joie d'être soi en harmonie avec l'univers.

jeudi 17 février 2011

de la joie à l'amour




Lorsque je prends conscience de qui je suis, alors la Joie apparaît, puis la sérénité apparaît, puis l'enthousiasme apparaît, puis la béatitude apparaît et enfin il n'y a plus que l'amour.

L'éveil de la Joie est la disparition de l'illusion de l'existence d'un moi séparé et l'apparition de la splendeur de la Vie.

Il n'y a pas d'autre bonheur.

vendredi 21 janvier 2011

La maîtrise du bonheur



Avez-vous déjà remarqué que vous étiez maître de votre bonheur? Vous êtes le maître de votre bonheur parce que vous êtes en permanence libre de suivre l'élan de votre coeur. Et votre coeur ne vous invite qu'à une chose : à aller dans le sens de votre joie.

Ainsi vous n'avez rien à apprendre pour devenir un maître dans l'art d'être heureux. Vous êtes déjà un maître! Vous n'avez pas d'effort à faire pour trouver le chemin de l'allégresse, pas de technique à acquérir pour apprendre la gaieté, pas de maître à suivre pour trouver la béatitude. Vous savez déjà tout ce qui est bon pour vous, parce que vous possédez déjà toute la sagesse du monde en vous. Vous possédez la sagesse de la Vie qui a créé l'univers entier, parce que vous êtes la Vie. Vous êtes le cosmos. Vous êtes Dieu.

La seule chose nécessaire pour devenir un maître du bonheur est de réaliser que vous maîtrisez déjà votre bonheur, et cesser de croire que vous êtes ignorant, faible et impuissant. Vous êtes savant, fort et surpuissant. La seule chose à faire est de ne rien chercher à faire d'autre que ce qui vous donne le plus de joie, à vous et à tous. Car il n'y a pas de plus grande joie que d'agir pour la joie de tous ! Suivez seulement l'élan de votre coeur, agissez en écoutant la voix intérieure de la Vie en vous, du Dieu en vous, de l'amour en vous. Vous possédez en vous tous les pouvoirs de la Vie et ils sont infinis, et tous sont des sources infinies de joie, parce que la Vie ne désire qu'une chose, la joie !

Vous avez le pouvoir d'être vivant qui vous ouvre la porte de la joie de sentir que vous habitez un merveilleux corps ouvert à tous les plaisirs des sens, la joie sereine de la grande santé, de la grande respiration, de la grande habitation de notre mère la Terre ! Prenez soin de chaque cellule de votre corps... Elles sont sacrées !

Vous avez le pouvoir d'agir librement qui vous ouvre la porte de la joie de créer le paradis qui vous chante sur cette Terre, la joie d'oeuvrer à la joie de tous, la joie du travail, de l'art et de toutes les techniques qui embellissent la vie du monde ! Prenez soin de chacune de vos actions... Elles sont sacrées.

Vous avez le pouvoir d'être conscient qui vous ouvre la porte de la joie de connaître l'univers et de comprendre toutes les sciences de la vie, jusqu'à la plus haute sagesse, la joie sacrée de se savoir un avec la Vie ! Prenez soin de chacune de vos pensées. Elles sont sacrées.

Vous avez enfin le pouvoir d'aimer qui vous ouvre la porte de la joie d'être en relation avec tous les vivants, les joies de l'amitié, de la tendresse, de la sensualité, de la compassion et de la communion, la joie amoureuse d'être un avec tout ! Prenez soin de chacune de vos relations. Elles sont sacrées.

Bien sûr, pour user de tous ces pouvoirs, il vous faudra peut-être vous guérir de ces maladies humaines qu'on vous a inculqué pendant l'enfance dans vos familles et vos écoles, et qui se nomment la peur, la soumission et la haine. Il vous faudra peut-être vous libérer des conditionnements de votre mental qu'on a habitué à ne pas suivre l'élan du coeur, à réprimer vos divins instincts et à ne pas obéir à la sagesse de la Vie qui est en vous. Toutes ces écoles d'anti-Vie où on vous a appris à craindre la punition, à vous mépriser, à entrer en rivalité avec les autres, à devenir performant, jaloux et méfiants des autres et plus encore de vous-mêmes. Toutes ces écoles où on n'enseigne qu'à se faire violence pour obtenir des diplômes, devenir des consommateurs et où il semble que le but soit d'apprendre aux enfants à devenir des maîtres du malheur.

Mais la Vie est plus forte que tous les conditionnements et elle vous appelle à chaque instant à vous réveiller pour suivre l'élan de votre coeur et retrouver le chemin de la joie, de la liberté, de l'amour et de la sagesse spontanée des étoiles, des tournesols et des ours polaires.

Eveille-toi à la joie. Fais ce que tu aimes. Abandonne-toi à ton élan amoureux.

Tu es libre.

Découvre que tu es et sera toujours le maître de ton bonheur.

mercredi 19 janvier 2011

La joie d'être un porte bonheur




Quelle plus grande joie que d'éveiller la joie des autres ? De transformer leur peur en confiance ? Leur frustration en motivation ? Leur haine en amour ? Leur détresse en allégresse ? C'est ce que je vis chaque jour en accompagnant mes frères et mes soeurs sur leur chemin d'éveil à leur propre bonheur. Plus qu'un professeur de philosophie, je suis un pédagogue de la sagesse. Je n'enseigne rien d'autre qu'à voir la beauté de ce qui est et à ressentir le miracle de chaque instant présent, porteur de toutes les joies du monde et du seul paradis qui soit.

Un seul chemin vers cela : comprendre qu'il n'y a pas de chemin à parcourir, aucun effort à faire, pas de but à atteindre. Seulement une réalité divine à embrasser, à célébrer et à partager, la réalité du "je suis". Je suis ce qui est, je suis la puissance infinie du Dieu-nature, je suis mon corps qui danse dans la lumière, je suis mon âme qui s'ouvre à l'espace sans limite, je suis mon coeur qui aime sans condition, je suis l'infini du ciel étoilé, je suis le chant des vagues, je suis la puissance du soleil, je suis le brin d'herbe qui danse dans le vent, je suis la mélodie de l'oiseau qui chante le retour du printemps.

Quoi que je fasse, je sente ou je pense, ce n'est que par, pour et dans la joie de tous, et rien ni personne ne peut empêcher de nager dans l'océan de cette douce et simple béatitude. C'est cela que j'appelle la grande liberté.

Quelle joie d'être un porte bonheur !

mardi 11 janvier 2011

Vers la béatitude, Méditation vivencielle



Comment vivre dans la béatitude au quotidien? En agissant sans cesse par vertu, libre de toute passion, dans la joie de vivre au présent. Comment se libérer de ses passions et activer notre sagesse intérieure, seule source du vrai bonheur ? C'est ce que je propose par la pratique de la Biosophie et que je conseille d'activer matin et soir ou quand vous le sentez bon par une courte méditation vivencielle d'activation de la joie d'être.

D'abord un petit rappel : la "béatitude" n'est rien d'autre que la joie d'être soi, le sentiment d'être libre, infini, éternel, créateur, parfait. Cet affect, le plus fort et le plus haut possible pour l'humain, s'active spontanément en nous dès qu'on perçoit la vérité de notre nature, vérité qu'on peut appeler "état de Bouddha" ou "expérience christique" ou encore "éveil de la conscience" selon les goûts.

Dans les termes de Spinoza, la béatitude est l'amour par lequel Dieu s'aime lui-même en nous d'un amour infini. Lorsque je sais et que je sens que je ne suis rien d'autre qu'une expression de la puissance infinie de Dieu, c'est-à-dire la Nature ou encore de la Vie dans son sens cosmique, je ressens cette joie et j'agis spontanément et librement au sein d'une joie infinie dans le sens de l'expression de la Vie cosmique. Je ressens alors la volonté libre d'agir par désir raisonnable (vertu) en faisant tout ce qui peut accroître la joie de tous les vivants : santé, beauté, vérité, amitié, sens, paix, joie... En d'autres termes, j'agis selon la puissance de ma nature pour faire le bien de tous et je me sens fort, unifié, libre. C'est cette force intérieure qu'on appelle la sagesse, ou encore la bonté essentielle.

Plus je développe mes vertus, moins je suis dépendant du désir de poursuivre et de de posséder les objets me donnant du plaisir (passion) et je vis alors non seulement dans une joie constante et souveraine mais aussi dans la sérénité car rien ne peut détruire mon harmonie intérieure. Je suis serein car je sais que mon bonheur présent est solide, je suis enthousiaste aussi car je sais que mes bonheurs futurs vont être de plus en plus magnifiques.

La voie vers ce bonheur stable et profond, à la fois serein et enthousiasmant, que procure la sagesse a pour source la conscience de notre vrai soi au delà du petit moi que nous croyons être (l'ego) et cette conscience peut être immédiatement intensifiée en libérant son esprit des idées fausses et des distractions mentales par une perception directe que j'appelle "méditation vivencielle".

Par méditation vivencielle j'entends la conscience directe et complète de notre vraie nature vivante qui est l'affectivité et l'expression immédiate de notre vraie puissance "parfaite" d'être conscient, libre, éternel, créateur. Ce savoir n'est pas à acquérir : je me sais immédiatement ainsi par intuition directe dès lors que je cesse de me penser avec le mental comme un individu séparé de la Nature et doté de limites, avec une histoire, un but à atteindre, une responsabilité morale, un libre arbitre, etc, toutes les illusions habituelles de la conscience endormie qui s'identifie à l'ego. En réalité nous sommes sans histoire, sans but, sans responsabilité morale, sans libre arbitre. Nous sommes sans peur et pure joie de vivre. Nous sommes divins !

C'est pourquoi il n'y a pas de pratique à réaliser pour atteindre la béatitude, mais une expérience naturelle à retrouver, celle de notre vrai Soi, libre et parfait, "divinement vivant" et éternellement joyeuseté. La méditation vivante et vivencielle ancrée directement dans la perception de notre vie intérieure "divine" au sens de Spinoza permet d'accéder immédiatement à ce qu'il appelle la "connaissance du troisième genre" sans passer par le long travail de la rationalité philosophique de la connaissance du second genre.

C'est à cette voie d'accès vivenciel direct à notre sagesse intérieure que j'ai donné le nom de biosophie pour la distinguer de la philosophie au sens habituel de "recherche intellectuelle" aujourd'hui totalement déconnectée de la vie, de l'affectivité, de l'action et de l'intuition.

Voici un exemple de méditation vivencielle réalisable très facilement chez soi en 10 mn le matin et une autre pour le soir pour libérer l'esprit de l'emprise du mental et ouvrir les portes de l'intuition de notre vraie nature libre et joyeuse. Les méditations peuvent se réaliser pour les débutants en musique pour faciliter le lâcher prise du mental, activer les affects et favoriser l'ouverture du coeur ou bien de préférable en silence, bercé par la musique intérieure de la vie.


Méditation du matin : (dans l'idéal face au soleil levant, après une douche et avant le petit déjeuner, avant de remplir son mandala de vie)

Terre : Position allongée ou assise, totale relaxation des muscles, position stable mais relachée, abandon aux sensations, conscientisation de la stabilité de l'être, vivencia d'expiration, conscientisation de la joie d'être Soi, que tout est éternellement présent et que je suis la vie, vivencia de confiance et de Sérénité (musique possible : le singe bleu, Vangelis)

Feu : on se redresse lentement et on s'asseoit la colonne bien droite, le corps détendu, intensification de l'inspiration et activation de l'énergie vitale, conscientisation que je suis la force infinie de créativité de la vie, le sourire de la joie d'être créateur s'installe, vivencia de motivation et d'enthousiasme pour les joies à venir de cette journée (musique possible, l'hiver 1er mouvement de Vivaldi)

Air : on se lève debout en position d'identité, les mains se lèvent avec fluidité et embrasse l'espace dans une danse d'harmonie qui fait le lien entre la terre et le ciel en intégrant la fluidité de l'eau et l'énergie du feu, on célèbre l'infini et on active sa liberté créatrice, vivencia de joie de sentir libre et de béatitude (musique possible : Bilitis de Zamphir)

éventuellement une danse de libération du mouvement ou une marche sur une musique enthousiasmante (par exemple la vie en rose ou is'nt she lovely)

Méditation du soir : (après manger, juste avant de dormir et après avoir rempli son mandala de vie, dans l'idéal face à la lune et les étoiles, avec une bougie allumée)

Air : position debout, ouverture sensible des bras vers le ciel, dilatation du coeur et expansion de la conscience à l'univers, intensifier l'inspiration, souvenir des joies de la journée et gratitude pour soi et la vie, à la fin les mains viennent se déposer sur le coeur, activant l'amour de soi et de la vie, vivencia de perfection et de béatitude (musique possible : Adagio concerto pour clarinette de Mozart)

Eau : mouvement segmentaire du cou dissolution des tensions et abandon du mental, lâcher prise et se laisser aller vers la terre, conscientiser l'expiration et accepter la mort de toute chose avec joie (musique possible : common thread de Mc Ferrin)

Terre : assis ou allongé, total lâcher prise et connexion avec l'éternité de l'être, abandon à la vacuité et à l'unité de l'être, vivencia de sérénité et de paix (musique possible : fleur de pêcher, Ya Nur)

Cette méditation peut être pratiquée jusqu'au moment où on découvre que la joie d'être ne vient pas d'une pratique à réaliser mais qu'elle est notre nature fondamentale.

C'est alors que commence la vraie vie : la liberté de n'avoir rien à atteindre et tout à savourer.

Que la Joie soit avec vous !

dimanche 9 janvier 2011

Accueillir la Joie




Le bonheur n'a pas à être cherché

Parce que le bonheur est la Joie

Et la Joie n'a pas a être cherchée

Elle est la substance même de la Vie

Cesse de penser à ce qui n'existe pas

Cesse de désirer ce que tu n'as pas

Et ouvre les bras à la splendeur de l'existence

Ouvre les yeux à la magnificence miraculeuse de tout ce qui est

et à la merveille d'être qui tu es

vivant, créateur, conscience, amour

Tu sentiras alors immédiatement la Joie

Et tu verras que la réalité est parfaite

Et tu comprendras que tout est divin

Et tu te sentiras libre et heureux

d'être qui tu es

et tu n'auras plus qu'à suivre l'appel de ton coeur

vers la célébration de la beauté, du sens et de l'amour

à tout instant partout

présent en tout être et toute chose

ne cherche donc plus la joie ailleurs que dans le présent

lâche prise avec le temps, avec la recherche, avec l'idée de but

laisse danser la vie

contente toi de suivre l'infinie sagesse de la vie

qui est toujours présente en toi

et tu seras toujours suprêmement heureux

jeudi 6 janvier 2011

2011, une montagne de joie




Dans l'axe terre ciel

à l'horizon du temps présent

Concentration de ton feu

dans le lac de ton intériorité

Ouverture de ton coeur

à la lumière du jour

et la joie éternelle demeure

et l'amour infini s'affirme

et tout est en ordre

doux et paisible

pure création de la vibrante montagne

de ta joie

VIVANTE

pour le bonheur de tous les êtres