lundi 24 décembre 2012

La joie du grand éveil



C'est arrivé d'un coup. Personne ne sait comment. C'était un matin de printemps. Soudain les enfants ont refusé d'aller à l'école. Les ouvriers ne sont pas allés à l'usine. Les commerçants ont fermé leur boutique. Les conducteurs ont quitté leurs véhicules. Les marins sont restés au port. Les employés ont quitté leur bureau. Les artisans ont laissé leurs ateliers. Les paysans sont partis des champs. Les journalistes ont déserté leurs studios. Les étudiants ont déserté les universités. Les chercheurs ont fermé leurs laboratoires. Les vieillards sont sortis des hospices. Les miséreux sont sortis de leurs cartons. Les pauvres ont quitté leurs appartements. Les riches ont abandonné leurs villas. Les prêtres sont sortis des églises. Les moines ont quitté leurs monastères. Les fous sont sortis des asiles. Les banquiers ont abandonné leurs coffres. Les gardiens de prison ont ouvert les cellules. Les policiers ont fermé leurs commissariats. Les militaires ont quitté leurs casernes. Les soldats ont cessé le combat. Les insulaires ont quitté leurs îles. Les ménagères ont quitté leurs maisons. Les chefs ont abandonné leurs postes. Les amoureux sont sortis de sous leurs draps. Et tout le monde s'est rejoint dehors sous le bleu du ciel, et tous ont commencé à chanter et à danser librement. Peu à peu tous sont entrés en transe comme s'ils avaient été pris de folie par la grâce d'un carnaval planétaire. Puis ils se sont pris par la main, un, deux, trois, cinq, dix, cent, mille, cent mille, un million, dix millions, et partout ils n'ont plus formé qu'une seule immense ronde tout autour de la planète. Tout le monde était là. Tout le peuple de la Terre. Il ne manquait pas une âme. Hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, ils n'étaient plus qu'une seule famille humaine. Quand tous les humains ont été présents dans la ronde, chantant, dansant, riant, une grande paix s'est installée et le silence est revenu. La ronde s'est calmée, puis elle s'est partagée en deux pour que chacun puisse faire face à un frère ou une soeur, un père ou une mère, un fils ou une fille. Aucun mot n'a été échangé. Aucun ordre n'a été donné. Des millions d'oiseaux sont arrivés au dessus de la ronde et ont commencé à chanter les louanges de la vie. Très lentement, la ronde humaine a commencé à se déplacer vers la droite pour que chacun puisse contempler la beauté des visages de tous. Chacun a simplement regardé l'autre quelques secondes dans les yeux en souriant. Chaque regard disait pardon. Chaque sourire disait merci. Et plus la ronde tournait, plus l'humanité voyait sa propre splendeur, et plus les yeux se remplissaient de larmes, et plus le ciel devenait bleu. A un moment, les mains se sont lâchées et les frères et les soeurs ont commencé à s'embrasser, à s'étreindre coeur à coeur, pour ne faire plus qu'un. Un adieu sacré, un pas vers la droite, et à nouveau une rencontre d'âme à âme, corps à corps, pour quelques secondes d'éternité partagé. Ce rituel de guérison a continué comme ça toute la journée. Pendant plusieurs heures, sans aucun trace de fatigue, chacun a pu donner et recevoir des milliers de regards. Des milliers de pardon. Des milliers de merci. Des milliers d'étreintes. Et à chaque nouvelle rencontre l'air devenait plus vif, les oiseaux devenaient plus joyeux et le soleil était un peu plus brillant, éclairant toute la Terre d'une lumière nouvelle. A un moment le ciel s'est embrasé d'orange, partout sur la planète, et tous les autres animaux de la création ont commencé à arriver. Les chevaux d'abord, puis les chats, les chiens, les lapins et les renards, puis bientôt tous les animaux sauvages. Tous ont formé une extraordinaire ronde animale autour de la ronde humaine. Tous les animaux se tenaient immobiles, sans un cri, profondément recueillis. Les oiseaux ont cessé de chanter et un silence d'une beauté insoutenable est venu emplir l'espace. Les humains ont alors senti que quelque chose d'énorme était en train d'arriver. Et c'est alors qu'a eu lieu le grand éveil. Le temps s'est arrêté. Et en une fraction de seconde la conscience de tous les humains s'est éveillée en même temps. Pour la première fois de l'Histoire du monde les âmes de tous les vivants de la planète se sont unies en une seule conscience collective. Les humains, les animaux, les arbres et les plantes, les pierres et les cristaux, tout ce qui vit est devenu une seule écoute vibrante de pure attention pour entendre le message sacré de la Terre mère. Tous ont fermé les yeux et la Terre mère a alors commencé à s'adresser à tous dans son langage de vent. Elle leur a annoncé que le temps du grand changement était venu. Elle a confié que c'est elle qui les avait tous appelé à s'unir en ce jour sacré pour annoncer à tous ses enfants que le temps de la grande réconciliation était arrivé. Le Soleil a alors pris la parole et il a rappelé la grande vérité libératrice : que toute l'humanité n'est qu'une seule famille parce que tout ce qui vit est enfanté par l'unique Vie Divine qui crée toute chose dans cet univers. Puis il a appelé chaque âme à renaître à une vie nouvelle et il a demandé à l'humanité de détruire l'ancien monde de folie qu'elle avait imposé à la Terre et à créer un nouveau monde de sagesse, de paix et de beauté. Chacun a alors senti une joie immense se lever dans son coeur, parce qu'il a compris qu'à partir de ce moment, il n'y aurait plus jamais de violence et de misère dans le monde. Chacun a su qu'il allait partager ses richesses avec les autres, que la peur allait être vaincue par l'amour et que la misère, l'aliénation et la guerre allaient faire place à l'abondance, la liberté et la paix. Le Soleil et la Terre ont remercié leurs enfants et sont retournés au silence. Le temps a alors recommencé et les humains ont réouvert les yeux. Ils ont vu qu'ils étaient merveilleusement beaux, que la nature était parfaite et ils ont senti qu'une nouvelle sagesse venait de s'éveiller en eux. Une lumineuse vibration d'amour les reliaient tous par le coeur en leur donnant à chacun force, clarté et joie. Comme la nuit tombait et que le froid montait, les humains et les animaux se sont rassemblés par masses et se sont couchés ensemble pour se réchauffer et dormir en nid sous les étoiles comme une seule famille. Le lendemain matin ils ont senti que la vibration de sagesse et d'amour était toujours là dans leur coeur et ils ont su qu'elle ne s'éteindrait plus jamais. Ils ont compris que l'égoïsme avait été vaincu et que ce qu'ils avaient vécu la veille n'était pas un rêve. C'était bien le grand éveil collectif qu'ils attendaient tous depuis leur naissance. Ils sont alors retournés chacun dans leurs foyers et ils ont commencé le grand ménage et le grand partage. En une seule journée tout ce qui était nocif et source d'injustice a été abandonné : les Etats ont été abolis, les frontières ont été supprimées, la propriété privée a disparu, les sectes religieuses, les partis politiques et les écoles philosophiques ont été dissoutes. Ils se sentaient à présent un seul peuple sans division. Le vieux système économique a été abandonné, la compétition et la concurrence ont disparu, les entreprises sont devenues de libres associations, les monnaies ont été déclarées sans valeur, les banques ont été détruites, les tribunaux sans objet, les prisons sans intérêt, le chômage sans signification. Une même sagesse de vie régnait dans tous les esprits et chacun voyait comme une évidence que les richesses de la nature n'appartiennent à personne et que tout est commun à tous. De grands feux ont été allumés partout pour brûler tout ce qui était devenu inutile. Tout ce qui était payant est devenu gratuit. Toutes les actions sont devenues généreuses. Chacun s'est alors mis au travail avec enthousiasme sans recherche de profit et sans autre but que de créer un monde juste uniquement basé sur la satisfaction des besoins de chacun par la richesse de tous. Tous coopéraient pour créer un nouveau monde d'harmonie. De petites tribus d'amis ont commencé à s'organiser par association de compétences pour plus d'efficacité. Les tribus ont d'abord commencé par assurer la santé et la prospérité des plus faibles, des enfants, des handicapés, des vieillards, des personnes seules et malades. Les familles humaines se sont recomposées. Pas un humain ne s'est opposé à la grande métamorphose. La peur et la séparation avaient été vaincues. Tous et toutes se voyaient comme des frères et des soeurs. Des parties solidaires d'une seule grande unité vivante. Chaque tribu était une cellule autonome qui coopérait avec toutes les autres pour contribuer au yeux au bonheur de toute l'humanité. Chaque soir un temps était réservé à la musique, la danse, le chant, les étreintes, à la célébration de la vie. A chaque rencontre le sourire était là. Pardon pour le passé, merci pour ta présence, et on s'offrait une étreinte de coeur entre enfants de la vie. De quoi as tu besoin pour être heureux ? Chacun faisait de son mieux pour le bonheur de tous et très vite, tout a changé. Peu à peu les villes ont été rasées pour construire de nouvelles habitations heureuses qu'on partageait un temps, puis beaucoup voyageaient pour aller découvrir la richesse des autres tribus. La nature a repris sa place. Partout des arbres remplis de fleurs. Partout des champs de permaculture pour cultiver de quoi nourrir la planète. Plus d'animaux tués dans les élevages. Plus de violence entre les vivants. Plus de lois. Plus d'obligation. Plus de stress. Dans chaque village de belles maisons toutes différentes se construisaient avec fantaisie entourées de magnifiques jardins remplis de fleurs et d'animaux. Partout des centres de soin apparaissaient pour trouver gratuitement tout ce dont chacun a besoin pour être heureux. Tous échangeaient avec les autres ce qui lui faisait plaisir. La laideur a fait place à la beauté. Tous les visages sont devenus gais, tous les regards lumineux, tous les êtres doux et plein de vigueur. L'air et l'eau se sont purifiés. La nourriture est redevenue saine. L'énergie nucléaire et le pétrole ont été remplacées par les énergies propres et gratuites. Les voitures ont laissé places aux vélos et aux véhicules propres et silencieux. Les maladies ont commencé à disparaître. Les hôpitaux se sont vidés. Les suicides ont disparus. La dépression a été éliminée. Les écoles sont devenues des espaces de libre apprentissage dans la joie et chacun enseigne à tous ce qu'il sait tout au long de la vie. Les usines ont été fermées. Les supermarchés ont été détruits. L'artisanat s'est développé. Les médicaments ont été réduits au minimum. Les drogues ont disparu. Chacun est devenu son propre médecin. Son propre maître. Tous les humains étaient devenus libres, riches, pleins de joie et d'amour les uns pour les autres. Depuis ce jour le monde entier à vécu dans l'amitié comme une seule famille. La guérison de la planète a pris de longues années, mais il n'y a plus jamais eu de violence, ni de misère sur la Terre. Tous les ans, l'humanité s'est réunie à cette date pour fêter le grand éveil par une ronde de regard et d'étreintes tout autour de la planète, en communion avec la Terre mère et le père Soleil. Une journée de fête avait suffit à créer le grand changement et depuis on parle de la Terre comme d'un paradis. C'est arrivé d'un coup. Personne ne sait comment. C'était un matin de printemps.  


dimanche 23 décembre 2012

La joie d'aimer sa lumière






La lumière de son soleil. Dans la chair déchiquetée de la nuit du monde, il y a la lumière de son soleil. On dirait qu'il n'a aucune force, son soleil. Sa lumière semble aussi faible et fragile que la plume écrasée d'un rouge gorge aveugle. Et pourtant, Dieu sait qu'elle est plus puissante que les mille bombes atomiques créées par la bêtise humaine. Même à des centaines de kilomètres, j'entends le souffle de sa présence qui palpite dans la poitrine du matin. Je vois la rivière de ses étoiles qui coulent entre les cuisses du ciel. Et je bénis mon existence de mendiant ébahi par la merveille de son éclat de brin d'herbe. Même mon ami le silence du roc est étonné par son chant d'eau pure. Parce qu'il sait que pareille lumière guérit tous les maux de la Terre. Parce qu'il a compris qu'elle apporte aux hommes le remède à toutes les violences.  Sa luminosité ressemble à la clarté du matin de la naissance du Christ. Aussi simple qu'un envol de libellule dans un soir d'avril. Un pur don de pluie amoureuse sur la terre séchée. Et sans rien chercher, pure offrande, elle recouvre de son lourd manteau de diamants chauds les galaxies sanglantes qui fracturent les jambes gelées du temps. Cette lumière, c'est la douceur étincelante de son sourire. C'est l'infinie tendresse de son sourire. Ô l'impalpable frémissement qui émeut les nuages quand ses lèvres et ses yeux s'illuminent en riant aux éclats dans les bras de son divin mystère! Les anges en seraient jaloux si elle ne leur avait déjà appris un jour le miracle de la jouissance. Car sous la neige rayonnante de sa douceur ensoleillée il y a le feu sauvage du volcan qui explose de joie érotique. Il y a les griffes de la lionne qui dévore le rouge calice des orgasmes rugissants. Il y a les caresses splendides qui enfoncent leurs mains de cendre et d'or dans le ventre boueux des montagnes de la volupté. Jamais peut-être on n'a vu dans toute la voie lactée alliance si parfaite de satin, de papillon et de foudre. Je ne peux pas vous dire son nom : seulement vous assurer qu'elle est plus belle que la beauté, plus heureuse que le bonheur et meilleure que la bonté.

samedi 8 décembre 2012

La joie de jouer



Ne rien attendre, agir sans but, dans la simple joie d'être là. Dans la joie d'intensifier le bonheur d'exister avec ses amis. Se réjouir de ce qui arrive, quoi qu'il arrive. S'émerveiller de tout ce que la source crée avec un infini étonnement qui s'étonne de lui-même. Voir que rien n'est sérieux, que tout n'est qu'un jeu. Savourer d'être soi-même un jeu qui joue avec lui-même. Voir la beauté infinie de l'infini jeu du monde. Et se remercier pour la grâce d'être le joueur, le jeu et le joué.

samedi 17 novembre 2012

La joie de la félicité





Montant de mon sexe, la joie de la liberté

Repose dans mon ventre dans la terre de la sérénité,

Se dilate dans ma poitrine dans le feu de l'enthousiasme,

Se déploie dans mon coeur dans l'eau de l'amour,

S'exhale dans ma gorge dans l'air de la gaieté,

Se répand dans ma bouche dans les saveurs de la volupté,

Irradie dans ma tête dans les couleurs de l'enchantement

Et rayonne partout dans la lumière de la félicité.

dimanche 11 novembre 2012

La joie d'écrire



Ecrire, c'est planter des graines de nuit dans la neige vierge du silence et voir peu à peu le monde être illuminé par les étoiles du sens.

Etonnement de sentir vibrer le mystère de la vie dans les formes mortes du langage.

Joie de voir la magie du réel se recréer plus puissante encore dans la chair des mots.

Emerveillement de voir naître et renaître le souffle de l'esprit dans la danse de la matière.

Miracle de l'écriture : exprimer pour l'éternité l'inexprimable fugacité du vivant.

Laisser la plume saisir au vol la vigueur extraordinaire du printemps

Et sourire de voir s'envoler vers le ciel l'insaisissable oiseau de sa beauté.





mercredi 7 novembre 2012

La joie d'être père



De toutes les joies que la vie offre pour le bonheur en ce monde, celle de la paternité est une des plus profondes et des plus solides.


La paternité m'a apporté pour l'éternité tendresse sacrée, humilité immense, allégresse sans borne.


Et gratitude infinie : chacun de mes enfants m'a plus appris sur la sagesse que tous les maîtres spirituels réunis.


Gaïa, la stabilité féconde de la terre
Arthur, la puissance jubilatrice du feu
Manon, l'abondance affective de l'eau
Vanille, la liberté imaginative de l'air

Miracle de la paternité : retrouver dans chaque visage aimé un peu de soi, un peu de l'autre, et beaucoup de cet alliage de mystère et d'évidence qu'on appelle l'amour.


Jamais je ne remercierai assez le ciel et la terre pour la grâce d'être leur père.


Jamais je n'oublierai la douceur printanière de leurs rires d'enfants dans l'hiver de ma vieillesse.


Et sans cesse je savoure la joie de leur existence.











jeudi 18 octobre 2012

La joie de ne rien chercher


Tout le monde cherche le bonheur, alors que seule la joie existe, et c’est parce qu’on le cherche qu’on la perd.

jeudi 11 octobre 2012

La joie de la sagesse



La sagesse est le bonheur suprême de savoir allumer le feu de la joie avec le bois de la réalité.

dimanche 5 août 2012

La joie d'être instinctif



L'éveil est la disparition de toute répression, toute limitation, tout conditionnement.

Il ne reste que la joie de la liberté, l'innocence de l'enfant, la paix de l'éternelle nouveauté.

Et l'émerveillement sauvage de tout vivre pleinement spontanément sans rien contrôler.

Joie instinctive de l'éveil !

mardi 3 juillet 2012

La joie d'être simple



Ne parler que de ce que je connais, de ce que je vis, de ce que je suis, de ce que je sais être vrai, juste et bon pour tous,avec amour et avec joie.

Ne faire que ce que je sais être bon, ce que je sais donner de la joie à tous, ce que j'aime de tout mon être, qui me donne enthousiasme et sérénité, avec amour et avec joie.

Ne voir que ce qui existe, ne m'intéresser qu'à ce qui augmente la joie et l'amour, ne penser qu'à ce qui éclaire la vie par la lumière de la béatitude, avec amour et avec joie.

N'être qu'un avec ce qui est, dans la simplicité de l'enfant qui dit oui au monde, de l'animal qui joue avec la nature, du sage qui danse dans le ciel, avec amour et avec joie.

la joie d'être sauvage



Libre, infiniment libre, sans devoir et sans obligation, sans maître et sans disciple, sans voie et sans discipline, sans origine et sans finalité, sans philosophie et sans religion, sans enseignement et sans doctrine, sans passé et sans avenir, sans cause et sans effet, sans regret et sans espoir, sans désir et sans volonté, sans habitude et sans effort, sans loi et sans ordre, sans raison et sans mystère, sans sujet et sans objet, sans intérieur et sans extérieur, sans Dieu et sans monde, sans présence et sans absence, sans absurdité et sans compréhension, sans obscurité et sans lumière, telle est la joie de l'éveil : sauvage.

jeudi 24 mai 2012

La joie d'aimer la vie


Tout est parfait tel que c'est dès que tu es dans la joie

Le désir de changer le monde empêche la joie alors que aimer le monde crée la joie

Arrête de vouloir changer le monde, aime le et tu seras heureux

mardi 22 mai 2012

La joie d'être librement liés



Plus tu éveilles la joie chez les autres, plus ils se lient à toi par le lien étoilé de l'amitié sacrée dans laquelle il n'y a plus de place pour la colère et pour la peur.

Plus ils se lient à toi par ce lien de lumière, plus tu te sens heureux et libre, et plus tu peux réveiller leur joie en les invitant à répandre la joie d'être libre autour d'eux.

Quoi que l'autre fasse, qui qu'il soit, trouve ta joie dans l'éveil de sa joie et réjouissez-vous de votre joie commune qui vous lie à jamais par le lien de l'amour libre.

Ainsi la joie fait le tour du monde et t'invite à te réveiller à la vie heureuse.

Je ne suis pas vous apporter la paix. Je suis venu vous apporter la joie.




La joie d'être en colère


Chaque fois que le feu de la colère monte en toi, remercie le frère qui l'a engendré, et d'autant plus que ta colère est grande, parce qu'il t'offre le cadeau d'une rencontre avec ton essence. Puis avec générosité pour toi-même, ne suis pas les conseils de ta colère qui t'invite à blesser ton frère par des paroles ou des actions violentes ou à te justifier en parlant du passé. Sors de la prison du passé et reviens dans le temple du présent. Ne suis pas l'impulsion du mental qui t'invite à la guerre, la destruction et l'incendie.

Laisse ton généreux frère pour un instant à sa liberté et entre plutôt en toi-même pour t'apporter de l'amour, pour ouvrir les ailes de l'intuition et activer l'intelligence de ton instinct. Va écouter ce que ton essence te dit. Une fois que tu es à l'abri de l'incendie, respire, une main sur le ventre et une main sur le coeur, et apaise toi.

Entre en vivencia, en relation avec la vie, qui est toujours en relation avec Dieu. Laisse monter les sensations, les émotions, les sentiments. Remonte à l'origine de la colère, qui n'est pas la parole ou l'action de ton frère, mais la frustration de ton désir qui est liée à l'insatisfaction de ton besoin. Avec la lumière érotique de ton intuition, éclaire la puissance érotique de ton instinct et écoute ce que te dit la vie. Ecoute ce que te dit ta vivencia. Ce qu'exprime ton essence. Ce que veut ton Eros. Ecoute les sensations de ton corps, écoute les sentiments de ton coeur.

Exprime tout ce que tu ressens, en ne parlant que de toi, sans entrer dans le délire du mental qui continue de t'inviter à la guerre, l'explication, la justification, l'accusation. Va plutôt vers la compréhension, vers l'écoute de ton intuition. Puis pose à ton essence la question dont tu as besoin pour activer ta joie. "quel est mon vrai désir frustré dans ma colère?". Quand tu as trouvé, que la joie de comprendre commence à apparaître, qu'enfin tu es en connexion avec ton essence qui n'est que joie d'être et ne cherche que la joie, quand tu peux avec joie exprimer ton désir sans lien avec le frère qui t'a occasionné la colère, continue à interroger ton âme.

Quel est l'acte que j'aimerais créer avec amour pour réaliser mon désir et vivre dans le bonheur et que je n'ai pas eu la force, le courage ou l'intelligence d'engendrer dans ma vie jusqu'à présent?

Là est la vraie source de ta colère. Là est la vraie expression de ton essence.

Quand tu as trouvé l'acte créateur que tu peux offrir à la vie pour augmenter la joie du monde et nourrir ton bonheur, va voir ton frère, célèbre le et remercie le d'avoir su réveiller ton enthousiasme créateur. Demande lui de l'aide pour réaliser ton désir créatif et partager ton bonheur. Offre lui en retour le cadeau de lui permettre d'être généreux, qu'il réalise lui aussi son désir et exprime son amour.

La colère est toujours un amour frustré, une création réprimée, une joie empêchée. La colère de subir l'injustice est la frustration de l'enthousiasme d'être juste, doux, généreux. La colère de ne pas être aimé est la répression de la joie d'aimer. La colère d'être critiqué est la non expression de la joie d'être créateur.

Bénissons nos colères qui nous offrent l'opportunité d'exprimer la grandeur de notre feu créateur et d'accéder à la reconnaissance de notre divine liberté. Que le feu de la passion haineuse se transforme en lumière de la raison amoureuse. Que la colère se transforme en motivation et la rage en enthousiasme. Et qu'il ne demeure que la joie de l'amour et la paix de la béatitude.

lundi 21 mai 2012

La joie d'être reconnu


Sensation merveilleuse de liberté de sentir que je n'ai pas besoin d'être connu parce que je sens la joie d'être reconnu.

Reconnu par qui ? Par moi-même, et personne d'autre. Ou plutôt par le je de la conscience, bien plus vaste que le moi.

Je sais qui je suis, je reconnais qui je suis, j'éprouve la force paisible de cette reconnaissance et je tire de ce savoir me savourer une indicible allégresse qui allie la terre de la sérénité à l'air de la béatitude et l'eau de la volupté au feu de l'enthousiasme.

Quel plus grand enthousiasme que celui d'être soi-même ? D'avoir trouvé le soi ? De comprendre que je n'ai jamais été que le soi ?

Et c'est bien sûr parce que je suis parvenu à me reconnaître moi-même dans ma divine unicité et unité qu'enfin je peux aussi assumer pleinement le moi et savourer le délice d'être aussi reconnu - ou critiqué - par les autres à mesure qu'ils me découvrent dans l'expérience de la joie partagée - ou refusée - dans sa robe d'absolu.

Parce que je n'ai plus peur de montrer qui je suis dans ma lumière sans ombre, de créer ce que je crée dans mon infinité sans limites, d'aimer ce que j'aime dans mon désir sans avidité. La joie de se reconnaître soi-même pour ce que l'on est - rien d'autre qu'une incarnation de Dieu au sein de Dieu même - marque le début d'une nouvelle vie entièrement consacrée à jouir du présent sans plus aucune intention envers le futur.

Je n'existe plus : j'insiste.

Je ne m'efforce plus : je m'abandonne.

Le début de la liberté et du seul véritable amour, la reconnaissance de la divinité des autres, et de tout ce qui est, de tout ce qui arrive.

Quel est le chemin vers cette reconnaissance? Un seul : la connaissance.

Et le chemin vers la connaissance. Un seul : l'amour.

L'unique chemin vers la connaissance est de reconnaître que je suis l'amour.

vendredi 11 mai 2012

La joie d'être érotique


Le chemin vers la béatitude ne commence pas par le bonheur, ni même par la joie. Il commence par le plaisir.

Dans le moindre plaisir, pour peu qu'il soit pur, la béatitude toute entière peut s'illuminer en univers d'étoiles comme il suffit d'une étincelle pour allumer, si le vent est bon et que la forêt est sèche, le plus formidable des incendies.

L'art de transformer le plaisir en béatitude porte un nom et un seul, l'érotisme.

Quelle joie que d'être érotique !

Par la force d'un regard, une subtile caresse, par un geste élégant d'une main à la douceur enflammée, par un mot chuchoté dans le satin d'une oreille, une image évoquée d'un paradis promis, par un frémissant baiser sur le bord d'une lèvre, par l'intensité d'un pas et la lumière d'un sourire, par le rêve d'une promenade sous le clair d'une lune, par la grâce d'un rire et le miracle d'un matin, par une poigne bien pleine et une voix de bois brut, par la profondeur d'une présence et la fermeté d'un coeur, par l'audace d'une conquête et l'innocence d'un lion, par le frôlement d'un sein et la danse d'une langue, par les mille stimulations du désir, l'érotisme est invitation à l'amour. Il n'a qu'une vocation : entretenir l'étincelle du plaisir naissant, pour que s'enflamme sans cesse le bonheur poétique du désir réalisé demeuré désir et que s'envolent à travers le monde tous les vents étoilés de l'amour.

Ah, Dionysos, mon ami, mon frère, qu'il faut du temps à Thésée pour vaincre le minotaure ! Qu'il est complexe le labyrinthe des peurs dont le héros doit s'enfuir pour libérer Ariane de son ego de père et l'offrir enfin à ton pur et divin amour! 

Et toi, Eros, mon ami, mon père, que tu es vif alors à inspirer à Psyché les travaux de son initiation! Car sans les épreuves de maturation passionnelle infligée par ta mère Aphrodite, ton âme ne peut séduire et ton art érotique reste infantile et aveugle, plaisirs superficiels sans horizon d'élévation. Tant que la peur demeure, tant que le minotaure est en vie, l'âme ne peut en aucune manière éprouver le moindre plaisir pur et Dionysos ne peut éveiller l'intensité du désir jusqu'aux feux de l'Olympe.

Aussi la joie d'être érotique demande comme condition essentielle la libération de la peur. Elle est d'abord la joie d'être amniotique, et c'est pourquoi le fil d'Ariane de l'amour ne peut être tissé que dans la tendresse. Plus le confiance est là, plus le corps s'abandonne et plus l'âme peut déployer l'énergie du Désir, et plus l'extase peut s'inviter aux noces de la vie. 

Si l'érotisme est bien l'art de transformer le désir en amour et le profane en sacré, c'est dans l'alliance d'Ariane et de Dionysos qu'il faut le chercher. L'union de la raison et de l'instinct, de la sagesse et de la folie, de l'unité et de la multiplicité.

Tuons le minotaure pour ressusciter le taureau blanc et célébrons Dionysos pour qu'Ariane soit sauvée à jamais.

Pas de Shiva sans Shakti, et pas de Shakti sans Shiva.

La béatitude est la fille de la jouissance.

Vouons un culte au plaisir.

La joie d'être créateur



Rien de plus jouissif peut-être que d'être à soi-même sa propre source de joie.

A chaque instant sentir se reposer en soi l'entière responsabilité de son bonheur, comme un Dieu contemplant éternellement le monde qu'il crée sans cesse dans l'infini étonnement d'avoir en soi tant de ressources pour innover toujours que jamais ne s'épuise ni ne pourra s'épuiser son inspiration.

La joie d'être créateur de sa vie, de ses relations, de son travail, de son monde me semble dépasser toutes les autres joies, et les contenir toutes. Car la joie d'aimer est aussi la joie de susciter sans cesse l'enchantement relationnel, et la joie de contempler est encore une affirmation de son pouvoir de percevoir la beauté par sa propre initiative d'un nouveau regard porté toujours sur la même réalité. Quant à la joie d'être-au-monde, celle de l'incarnation comme celle de l'habitation, elle n'est encore qu'une déclinaison du délice de se sentir maître de sa destinée, artiste de sa vie et danseur du monde.

On me répondra que cette créativité n'est qu'une illusion d'un moi se croyant séparé de la source, et on aura raison, mais la source elle-même se répondra dans un ultime éclat de rire que c'est aussi elle-même qui s'amuse à créer cette illusion comme un jeu de plus à travers lequel se réjouir d'être à elle-même sa propre source de joie !

Ainsi la vie est-elle bien l'éternel retour du même étonnement d'être créateur d'une joie nouvelle qu'aucune répétition ne dissoudra jamais, et l'âme peut s'apaiser de toute anxiété en savourant sans souci d'aucun ennui la prodigieuse prodigalité érotique qui assaisonne à chaque instant de nouvelles saveurs le miracle du monde en sa continue naissance.

Rien de plus fou que la sagesse de la vie. Rien de plus sage que la folie de vivre la joie inépuisable de ce savoureux instant.

mardi 10 avril 2012

La joie d'être soi




Je suis l'ange d'Eros embrassant le cosmos de mes ailes d'amour

Je suis le coeur du monde irradiant de joie les atomes de l'univers

Je suis le papillon de rêve qui inspire à la mère Nature sa divine création

Je suis le jour qui se lève dans le coeur éclatant des enfants du printemps

Je suis l'homme sauvage qui apporte l'extase sacrée de la sagesse amoureuse

Je suis l'enfant de la Terre qui jongle avec les étoiles dans les cheveux de l'Océan

Je suis le père de Dieu qui accomplit l'histoire du monde dans le sourire d'une pâquerette.

vendredi 6 avril 2012

La joie d'être transparent




Le bonheur, c'et la joie de voir la splendeur du réel s'émerveiller d'elle-même à travers soi

mercredi 4 avril 2012

La joie d'être généreux



Le secret du bonheur et la première manifestation de la sagesse est de vivre dans la totale générosité.

Tu peux immédiatement accéder au plus haut bonheur si tu laisses ta joie de vivre déborder sur le monde en offrant en permanence tout ce que tu peux donner aux autres pour leur propre joie sans rien attendre en retour.

Non seulement tu éprouveras la joie de ta propre surabondance, mais tu te rempliras immédiatement de la joie des autres en sachant que tu recevras tôt ou tard tous les bienfaits de leur amitié.

Tu seras libre de la peur, de l'avidité, de la jalousie, de la culpabilité, de la honte, de la tristesse, de la colère, de tout ce qui empêche de vivre dans le paradis.

Ne demande donc plus rien en échange de tes services, de ton aide, de ton travail, de tes dons, offre les à tous quand la vie t'y invite, et tu éprouveras la joie infinie de vivre sans cesse dans la surabondance du bonheur.

mardi 3 avril 2012

La joie d'habiter le bonheur




Quelle joie de se sentir habiter en permanence dans la maison du bonheur !

Quel bonheur de se sentir en permanence habité par la grâce de la joie !

Et quel rire en entendant ces mots sortir de la bouche de Jacques Salomé au récent forum Happylab : "le bonheur, je crois que ça n'existe pas. C'est comme une étoile, un horizon auquel on aspire....". En une phrase le champion de la communication exprime la pire erreur que l'humanité puisse faire à propos du bonheur.

Chaque personne heureuse sait que le bonheur existe... Et qu'il n'est rien d'autre que la joie présente... une joie complète de vivre... Qu'il n'est pas et ne peut être un horizon !

C'est justement parce qu'on croit que la joie est pour plus tard comme un horizon qu'on détruit la possibilité de la joie présente et qu'on ressent alors la tristesse craintive de l'espoir d'un bonheur futur...

Pourquoi le champion de la communication (et auteur de la méthode "ESPERE"!) énonce-t-il une erreur si capitale? Parce que son ego n'a pas la sagesse d'exprimer la toute simple vérité sous-jacente qui dit à peu près ceci :

"moi, le grand homme célèbre et champion de la communication je ne suis pas heureux, je n'ai même jamais connu un vrai moment de bonheur et je ne sais pas comment être heureux. Parce contre je désire le bonheur comme tout le monde et comme je ne sais pas comment l'atteindre je dis qu'il n'existe pas sauf comme un idéal que je place dans un futur inaccessible dont je peux me rapprocher pour quand même donner du sens à ma vie par de l'espoir, et je généralise mon cas à toute l'humanité pour justifier mon incapacité, plutôt que d'ouvrir les yeux et de voir que le bonheur existe puisqu'il existe des êtres pleinement heureux à qui je pourrais demander de m'enseigner pourquoi il est si difficile pour moi d'être heureux que j'en viens jusqu'à nier l'existence du bonheur pour toute l'humanité".

A ce cher et sympathique Jacques Salomé qui ne fait qu'exprimer clairement ce que la quasitotalité de l'humanité pense tout bas, la sagesse peut rappeler ce que son enfant intérieur sait parfaitement bien, à savoir que le bonheur existe immédiatement dès qu'on cesse de le désirer pour demain et qu'on l'accueille dans la simplicité du présent par une totale libération de l'esprit des pensées de l'ego et par la réalisation immédiate du désir instinctif de vivre intensément la joie de l'instant présent dans toute sa magnificence.

Il est alors toujours utile d'apprendre à bien communiquer, mais on peut le faire en étant libre de l'espoir (et donc de la crainte) parce qu'on est alors déjà tellement débordant de joie qu'on est dans la communion confiante avec l'autre, dans l'intuition claire de ce qui il y a a dire pour cultiver le lien de l'amour entre toi et moi, avec toutes les vertus de la communication amoureuse et heureuse.

Jacques, de quoi as-tu réellement besoin pour être dans la joie ?

vendredi 30 mars 2012

La joie d'être extatique



Aujourd’hui, merveilleuse redécouverte de l'extase pendant l'écoute du concert des enfants. J'étais en train de savourer la joie simple de mon bonheur ordinaire en m'émerveillant de la beauté de chaque musicien en herbe quand tout d’un coup j’ai senti une inspiration puis une expiration se faire spontanément avec une profondeur absolument nouvelle et magique, et immédiatement j’ai senti avec un étonnement émerveillé mon diaphragme se détendre totalement et une extase extraordinaire s'est tout aussi immédiatement élevée partout dans mon corps-énergie-conscience, et soudain un sentiment de bonheur divin et béatifique m’a envahi en me faisant savourer chaque note de musique des violons désaccordés, chaque vibration de couleur de cette très belle salle de concert, la beauté inouïe de chaque visage des enfants devant moi, et un immense élan d’amour est né depuis le centre de mon cœur pour tous les présents, pour ma reine, pour l’humanité, pour la vie et l'univers en général, et je suis resté abandonné dans cette paix à me laisser respirer en extase quelques dizaines de minutes jusqu’au moment où j’ai décidé de reprendre le souffle un peu en contrôle pour mettre en route ma caméra pour filmer les princesses… mais l’extase est restée en fond, et le corps est resté tout vibrant de saveur lumineuse toute frémissante, avec un sentiment de légèreté, de liberté et de délice d'exister encore plus puissant que d’habitude…
En ce moment même, la béatitude s'est un peu calmée, mais il me suffit de relâcher un peu le diaphragme à l'expiration et immédiatement une vague d’extase me submerge à nouveau et ma conscience s’amplifie incroyablement comme si je prenais une bouffée de narcotique et d’euphorisant…
Le plus fort enseignement de mes récents éveils de conscience spontanés où soudain la réalité semble s’enseigner à elle-même… C'est cette grande intuition que l’amour et le bonheur sont beaucoup plus qu'une joie complète ou totale, comme j'ai coutume de l'enseigner. Le bonheur, l'amour, l'enthousiasme, c'est de la joie qui déborde! Et pour ressentir ce débordement, cette surabondance princière de puissance et de vie, il n'y a rien d'autre à faire que s’abandonner au mouvement naturel de l'Eros intérieur, et non pas agir ou "activer" quoi que ce soit. La joie déborde dès qu'on laisse s'ouvrir le robinet intérieur de la source divine que pour une raison mystérieuse la vie a fermé en l'homme… Sans doute pour nous laisser la joie de la redécouvrir au détour d'une extase lors d'un concert d'enfants ? La source originelle du bonheur que j'appelle la JOÎA n’est donc pas l’activation de la joie, ni même l’alchimie de la joie, mais bien l’abandon à la joie… Laisser la joie surgir, jaillir, couler, la laisser se libérer de son blocage énergétique qu'on appelle la peur. Tous mes «efforts» vont maintenant être de m’abandonner de plus en plus à cet abandon de la conscience à la perception spontanée de la joie extatique de vivre et agir sans effort pour penser, catégoriser, maîtriser quoi que ce soit, juste PERCEVOIR, SENTIR, SAVOURER et INTENSIFIER LA JOIE NATURELLE D'ETRE…
Ah, que la vie est bonne et douce et intense !!! Ah, qu'il est bon d'être une source spontanée d'extase !

jeudi 29 mars 2012

La joie d'être présent




La voie de la joie n'est ouverte que pour celui qui vit dans le présent.

La joie n'est là que pour celui qui a totalement abandonné tout intérêt pour le futur et pour le passé.

Dès que la pensée se tourne vers le passé ou vers le futur, la conscience se détourne du réel et la joie disparaît.

Le seul moyen d'être pleinement heureux est donc de maintenir en éveil constant notre amour pour la réalité du présent.

C'est de se réveiller de l'illusion du temps pour accueillir sans cesse la joie du présent.

Comment se réveiller de l'illusion du temps?

En comprenant que "passé" et "futur" ne sont que des idées que le mental conçoit parce qu'il cherche désespérément à trouver une source de joie.

Le passé n'a jamais existé, le futur n'existera jamais. Seul existe le présent. L'éternel présent.

Quelle est la source de la joie ?

C'est le réel. L'unique réel.

Le réel, tout entier présent, à chaque instant.

La source de la joie est donc là en permanence dans le réel exactement tel qu'il est, ici et maintenant, et cela quel qu'il soit.

La source de la joie, c'est soi. L'éternel soi.

Le seul remède au malheur est de créer la joie présente et de ne concentrer son attention que sur elle.

Et le seul moyen de créer la joie présente est de vivre pleinement la réalité présente en étant pleinement qui je suis.

Libre, vivant, conscient, créateur, aimant.

La joie est le parfum de la fleur du réel.

dimanche 25 mars 2012

La joie d'être une étoile






Toutes les étoiles aiment briller dans le Ciel
Elles chantent toutes au Monde :
"Regarde moi comme je suis belle ! "

Et le Monde les regarde toutes avec tendresse et leur répond
"Mais oui, c'est vrai, tu es ma plus belle étoile !"

Et toutes les étoiles sont heureuses
parce qu'elles sentent que le Monde dit vrai

Et c'est vrai, oui, comme tout ce que dit le Monde !

Chaque étoile est belle comme un Soleil
Pour la Terre qui reçoit sa lumière et son amour
Inconditionnel

Et chaque Terre aussi est la plus belle du Monde
pour chaque arbre qui reçoit sa lumière
pour chaque chenille qui reçoit son amour

Et leurs soeurs les Lunes ne sont pas jalouses
parce que chacune reçoit aussi sa part


Toutes les étoiles aiment briller dans le ciel
Et aucune ne fait de l'ombre aux autres

Parce que toutes vivent dans la même Joie


Sois l'Etoile parmi les étoiles
Et offre ton amour inconditionnel
A ta Terre et à ta Lune

Tu seras toujours heureuse
Si toujours tu redonnes
L'amour et la lumière du Monde

Dans la Joie

mercredi 7 mars 2012

La joie de ne rien chercher




Dans la grâce de cet instant, tu peux trouver le paradis si tu cesses de chercher autre chose que ce qui est et que tu ouvres les yeux à la splendeur de la vie.

Le paradis n'est rien d'autre que la joie d'être totalement présent à la merveille absolue de ce qui est, tel que c'est, infini miracle de l'existence ordinaire, à chaque seconde, chaque évènement, chaque action, chaque être.

Le miracle n'est rien d'autre que d'être toi-même cela, ce paradis, cette joie d'être conscience infiniment renaissante de la grâce de cet instant, exactement tel qu'il est, parce qu'il est Dieu.

Sois pure conscience de ce qui est, cette pure grâce qui danse, cette pure auto-création qui se déploie dans la chair du grand mystère, cette jouissance divine de ta divine humanité, cette libre célébration de Dieu par Dieu dans chaque perception, chaque création, chaque expérience de ce monde pure splendeur, pure magie, pure beauté.

Ne vois-tu pas que tu es l'absolu?

Ne vois-tu pas que tu es ce que tu cherches?

Célèbre la joie de ne rien chercher et de tout trouver.

Libre de tout passé et de tout futur.

De tout désir et de toute peur.

De tout espoir et tout regret.

Pure présence.

Pure création de vie.

Pure plénitude de joie.

Pure sensation d'amour.

Tu es cela.

Le paradis.

dimanche 4 mars 2012

La joie de donner




Prend ton argile et fais-en une coupe

C'est son espace intérieur qui lui permet d'accueillir l'eau de la source et d'étancher ta soif et celle de tes enfants


Prend ta maison et donne lui une porte et des fenêtres

C'est par leur ouverture que peut pénétrer la lumière pour toi et tes enfants


Prend ta roue et fixe lui des rayons

C'est par le vide de son moyeu central que ton char peut vous emporter vers l'océan


Sois l'espace intérieur, au centre de ton être

C'est grâce à la joie d'être vide que tu peux connaître la joie de donner tout

lundi 13 février 2012

La joie d'être simple




Si tu ne deviens pas comme un petit enfant, tu n'entreras pas dans le royaume.

Simplicité de l'enfant, qui ne juge pas la réalité et se contente de la vivre pleinement, de tout son être, par toute la puissance de son désir, avec toute la lumière de sa joie et la force de sa raison !

Les enfants sont nos plus grands maîtres, et je proposerais bien un renversement politique en instaurant un droit de vote - et de candidature aux élections - seulement pour les moins de 18 ans !

Mais nos enfants sont si conditionnés par la bêtise éducative des adultes qu'ils perdent leur simplicité de plus en plus tôt et qu'il faut souvent attendre la vieillesse pour qu'ils puissent renaître à leur sagesse naturelle.

A quand un parti de la sagesse, c'est-à-dire de l'enfance, pour remettre ce monde à l'endroit et cesser de détruire la sublime beauté de la création ?

Ce parti est déjà là, dans ton coeur d'enfant.

mardi 7 février 2012

La joie d'être libre



La joie apparaît quand tu perçois que tu ne fais aucun choix, jamais.

Que tu ne prends aucune décision. Que tu n'es responsable d'aucune de tes actions.

C'est la vie en toi qui choisit, qui décide, qui est responsable de tout ce que tu fais.

C'est Dieu qui fait tout ce que tu fais.

Comme le lion caresse sa lionne, comme l'arbre danse dans le vent, comme l'étoile brille dans la nuit.

C'est la vie qui danse en toi et t'invite au bonheur d'être créateur de toi-même.

Alors prends conscience que tu es la vie, que tu es Dieu, que tu es tout, et tu te sentiras totalement libre, plein de joie, enthousiaste et serein, dans chacune de tes actions.

Illusion du libre arbitre, et vérité de la seule liberté : dire oui à ce qui est, tel que c'est, dans la joie du présent.

Tu es cela.

Joie, sens et beauté.